« Le temps est la seule chose qui rende le deuil supportable, non parce qu’il vous fait oublier, mais parce qu’on apprend à vivre avec l’absence. »
Été 1976 dans le Mississippi. Pansy Watkins, six ans, se volatilise subitement après avoir échappé à la surveillance de ses deux aînés.
En dépit d’intenses recherches, Pansy reste introuvable.
Que lui est-il arrivé lors de cette journée moite, lors de cet orage infernal ?
A-t-elle été enlevée ? Ou sa disparition, près des eaux profondes d’une ancienne carrière réputée hantée, a t-elle une origine plus mystique ?
Willet et Roberta, son frère et sa soeur, à peine ados à l’époque, vont grandir dans l’ombre de cette petite soeur fantôme, à la fois rongés par la culpabilité de l’avoir perdue et résignés à la retrouver.
C’est avec une grande passion que je me suis plongée dans cette ambiance où se mêlent drame familial, reconstruction de soi et superstitions locales.
Et comme toujours lorsque j’adore une lecture, j’ai beaucoup de mal à trouver les bons mots, les mots exacts de ce que j’ai ressenti.
J’ai l’étrange sensation d’avoir pénétré dans un univers pesant mais jamais glauque, un drôle d’équilibre entre torpeur et thriller.
Bref ce roman est pour moi un immense coup de coeur !
Sonatine, 2022
À retrouver (entre autre) à la médiathèque d’Acigné
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